Trump empoche 25 millions de dollars de Meta : retour sur les réseaux sociaux en vue pour 2028 ?
Figurez-vous que Donald Trump et Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, ont enterré la hache (et le procès) pour la modique somme de 25 millions de dollars. Selon des sources proches du dossier, l’ancien président aurait signé un accord de règlement avec le géant des réseaux sociaux, mettant fin à la bataille juridique qui les opposait depuis 2021.
Pour rappel, Trump avait porté plainte suite à la suspension de ses comptes après l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Meta, à l’époque encore sous le nom de Facebook, justifiait cette décision par la crainte d’incitations à la violence. Un argument qui avait fait grand bruit, soulevant de vives critiques quant à la liberté d’expression sur ces plateformes.
Quatre ans plus tard, ce règlement intervient dans un contexte où le rôle des réseaux sociaux dans les élections est plus que jamais sous le microscope. On se souvient des multiples controverses sur la désinformation et l’ingérence étrangère lors des dernières présidentielles. Cet accord ravive donc les interrogations sur la modération des contenus, la liberté d’expression, et surtout, l’influence des géants du Web sur la scène politique.
Si le montant du règlement a fuité, le contenu précis de l’accord reste secret. On ignore notamment si ce pactole comprend des clauses relatives à un éventuel retour de Trump sur Facebook et Instagram. D’ailleurs, ces derniers jours, plusieurs utilisateurs ont constaté qu’ils étaient de nouveau abonnés aux comptes de l’ancien président. Coïncidence ? Coup de com’ ? Difficile à dire pour l’instant. Meta botte en touche et la team Trump reste muette comme une carpe.
Ce qui est sûr, c’est que cette affaire a de quoi alimenter les spéculations. Imaginez : un retour de Trump sur les réseaux sociaux à l’approche des élections de 2028. Un scénario qui donnerait des sueurs froides à certains, et raviverait les espoirs d’autres. Car n’oublions pas l’impact considérable de ces plateformes sur l’opinion publique.
Le précédent de 2020 et le rôle des réseaux sociaux
Souvenons-nous de la campagne présidentielle de 2020. Les réseaux sociaux avaient joué un rôle déterminant, aussi bien pour la mobilisation des électeurs que pour la diffusion d’informations… et de désinformation. Le retour hypothétique de Trump sur Facebook et Instagram pourrait donc rebattre les cartes du jeu politique et influencer le débat public, pour le meilleur ou pour le pire.
La question de la régulation
Cet accord entre Trump et Meta remet également sur le devant de la scène la question épineuse de la régulation des plateformes numériques. Comment garantir la liberté d’expression tout en luttant contre les discours haineux et la désinformation ? Comment éviter que ces entreprises, détentrices d’un pouvoir colossal, n’influencent indûment le cours de la démocratie ? Autant de questions qui restent sans réponse claire et qui animeront sans doute les débats politiques dans les mois à venir. Affaire à suivre, donc.
L’impact sur la campagne de 2028
À trois ans des prochaines élections présidentielles, ce règlement avec Meta pourrait constituer un atout majeur pour Donald Trump. Lui qui a toujours su manier l’art de la communication et utiliser les réseaux sociaux à son avantage pourrait retrouver une tribune de choix pour galvaniser ses troupes et diffuser son message. Reste à savoir si la plateforme acceptera son retour et sous quelles conditions. En effet, la pression est forte sur Meta pour éviter de reproduire les erreurs du passé et prendre des mesures pour lutter contre la manipulation et la désinformation.
Un accord qui pose plus de questions qu’il n’en résout
Au final, ce règlement à 25 millions de dollars soulève plus de questions qu’il n’en résout. Est-ce le prix de la liberté d’expression ? Le prix du silence ? Ou simplement le coût d’une bataille juridique que Meta préférait éviter ? L’avenir nous le dira.